Sportsman 1000 R Quel engin trouvera sa place au milieu des vaches mais aussi des vignes ?
Sur leur exploitation viticole et laitière, les associés du Gaec du Moulin utilisent quotidiennement un quad Polaris Sportsman 1000 R. Entre maniabilité, praticité et capacité de traction, ce modèle s’adapte à tous leurs travaux.
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Les associés du Gaec du Moulin ont mis un certain temps à trouver un véhicule polyvalent dont ils puissent se servir pour l’ensemble de leurs productions. C’était, en effet, un défi de taille car cette exploitation atypique compte 70 vaches laitières, 30 vaches allaitantes, en pâturage une partie de l’année, mais aussi 95 ha de vigne. C’est avec le quad Sportsman 550 X2, dans un premier temps, rejoint, récemment, par le Sportsman 1000 R, qu’ils ont trouvé satisfaction. « Les deux quads tournent tous les jours », confirme Clément Chevrier, l’un des associés.
Si sa polyvalence est appréciée, c’est entre les rangs de vigne que le Sportsman 1000 R passe 80 % de son temps. Tout simplement parce qu’il se déplace avec aisance dans ces couloirs végétaux de 1,85 m de large. « C’est beaucoup plus rapide et moins pénible que le tracteur et ça évite d’abîmer les bas de caisse des voitures, témoigne Clément Chevrier. D’ailleurs les protections pare-chocs latérales sur le 1000 sont plus solides et résistent au passage sur des souches tordues. » La garde au sol de 29,2 cm et la traction instantanée pour les obstacles sont des atouts pour rouler sur les terrains pentus et accidentés des paysages viticoles. « Ce qui est impressionnant aussi, c’est le rayon de braquage du Sportsman 1000 R », assure l’exploitant qui en fait la démonstration avec un demi-tour dans un bout de rang serré.
Une remorque aux nombreuses fonctions
La remorque est très utile pour les travaux dans les vignes. « Contrairement à un tracteur, là, je monte et je descends rapidement », souligne Clément Chevrier. Un confort et un gain de temps précieux quand il s’agit de ramasser dans les rangs les pieds de vignes qui ont été renouvelés. La remorque transporte aussi les poteaux neufs pour remplacer ceux dont l’usure est trop importante. « Nous fixons des barres métalliques sur les ridelles qui permettent de caler les poteaux pour le transport », précise l’agriculteur. Ces mêmes ridelles sont retirées pour les chantiers d’installation des fils de palissage. C’est alors un système de deux disques sur un châssis qui prend place sur la remorque. Autre exemple, « la remorque sert à acheminer la cuve d’arrosage pour les plantations. Le modèle 550 X2 était un peu à la peine lorsque celle-ci était pleine, mais avec le Sportsman 1000 R et son moteur de 1000 cc, aucun problème », note le viticulteur angevin.
Quand ce n’est pas la remorque qui est attelée derrière le quad, c’est le pulvérisateur de la Cuma qui prend la place, pour les interventions de désherbage. L’ensemble a l’avantage d’entrer dans les parcelles qui ne sont pas assez ressuyées pour un tracteur. « En position « travail », la gâchette permet d’accélérer ou de ralentir de manière progressive. Il n’y a pas de vitesses à passer. C’est vraiment pratique », confie Clément Chevrier.
Plus de confort pour repousser le fourrage
Côté élevage, le quad est principalement utilisé pour repousser le fourrage. La lame est d’ailleurs toujours attelée à l’avant du Sportsman 550 X2. « Mon père ne comprenait pas pourquoi nous voulions changer alors que le travail se faisait bien à la main. Maintenant il ne reviendrait plus en arrière, surtout l’été quand il fait très chaud », s’amuse l’agriculteur. Il admet aussi que le fourrage n’était pas repoussé aussi souvent que nécessaire. « Aujourd’hui, nous passons trois fois dans la journée. Ça ne peut qu’optimiser la production laitière », constate Clément Chevrier.
Les accessoires pour la vigne trouvent aussi leur utilité en élevage. Ainsi les disques pour l’installation des fils de palissage servent pour l’entretien des barrages. La remorque transporte les seaux, abreuvoirs et divers accessoires jusqu’aux prés. « Au retour, elle peut aussi accueillir un veau, si nous n’avions pas eu le temps de rentrer la vache avant le vêlage. »
Enfin, un dernier usage, et pas le moins intéressant, le week-end, Clément Chevrier prend le quad pour aller se balader dans la campagne. « En mode « sport », c’est un régal », avoue-t-il.
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